Madame Georgette et madame Gilette

Ce matin nous sommes allés chez monsieur Mao. Nous avons rencontré deux personnes âgées qui nous ont raconté leur vie d’avant. Madame Gilette nous a raconté l’importance de la religion pour elle, et qu’autrefois tous les enfants allaient à l’église. Georgette a vu, elle, un morceau de pain pour la première fois lors de sa communion.

C’étaient les femmes qui s’occupaient de l’éducation des enfants, sévèrement et les hommes travaillaient .

Il fallait avoir le consentement des parents pour se marier. Aussi, il y avait beaucoup de mariages arrangés. Les filles enceintes non mariées étaient bannies de la famille ou devaient vite trouver un mari.

La nourriture ne se trouvait pas aussi facilement qu’aujourd’hui, alors il n’y avait pas de gaspillage. Les enfants parfois fouillaient dans les auges à cochon pour récupérer des patates ou des chouchous.

Ils mangeaient du sosso-maïs, et des épis de maïs.

Le matin et le soir après l’école, les enfants travaillaient la terre ou à la maison.

A cette époque, on devait avoir le certificat d’études(obtenu après le CM2) pour avoir un bon travail (un poste de bureau !).

Pendant la guerre, elle nous a dit que son père allait dans le fond de la ravine la nuit pour tuer les porcs, parce que c’était interdit de tuer un cochon sans le déclarer.

Il y avait peu de moyens de transports : le « car patate » ou « car courant d’air » et aussi le train. On prenait le train pour aller se faire vacciner à Saint Paul : ça prenait toute une journée !

Elles nous ont dit qu’à Saint leu il n’y avait qu’une seule route qui n’était pas goudronnée. Elles ont vu les deux fours à chaux fonctionner.

Pour annoncer la mort de quelqu’un, comme il n’y avait pas de radio, quelqu’un passait avec une crécelle pour signifier le décès.

Elles nous ont dit de suivre un « bon chemin », que c’était une chance d’aller à l’école pour nous. Elles ont aussi remarqué que les jeunes d’aujourd’hui manquent parfois de respect et de politesse.